E-learning Boulevard

Rendre vos vidéos de formation accessibles : 4 piliers essentiels pour une inclusion totale

Vignette article UbiCast vidéos accessibles

Aujourd’hui, l’e-learning et la vidéo règnent en maîtres sur le secteur de la formation. Face à cette omniprésence, l’enjeu crucial n’est plus seulement de créer du contenu, mais de s’assurer que ce contenu est accessible à toutes et à tous.

L’accessibilité, loin d’être une simple obligation technique, est une démarche éthique et un moteur d’équité. Elle garantit que chaque apprenant, indépendamment de sa condition, puisse profiter pleinement de l’expérience pédagogique. Si la vidéo est un format puissant, dynamique et engageant, elle doit être conçue avec soin pour ne laisser personne sur la touche.

Mais alors : comment transformer cette intention en pratique ? Quelles sont les meilleures approches ? Où focaliser ses efforts pour maximiser l’impact ?

Je vous donne 4 pratiques fondamentales pour vous guider dans la création de vidéos de formation véritablement inclusives !

Pilier 1 : Assurer la compatibilité de la navigation et des commandes

Un aspect fréquemment négligé de la vidéo de formation est la simplicité d’utilisation des commandes du lecteur.

Pour les personnes souffrant d’un handicap moteur, interagir avec une vidéo sans accès aux commandes clavier ou sans compatibilité avec les technologies d’assistance peut être un obstacle majeur, voire bloquant.

Il est impératif que les contrôles du lecteur – lecture, pause, contrôle du volume, avance/retour – soient intégralement accessibles par le clavier. De plus, une pratique essentielle pour le confort de tous est de désactiver la lecture automatique. Un contenu qui démarre sans avertissement peut provoquer de l’anxiété ou une surcharge sensorielle, notamment pour les utilisateurs sensibles. S’assurer d’une navigation fluide, c’est garantir que l’apprenant a le contrôle total de son expérience.

Pilier 2 : Mettre en place le sous-titrage et la transcription

La vidéo est un support d’apprentissage formidable. Son atout majeur pour l’accessibilité réside dans sa capacité à être accompagnée de contenu écrit : les sous-titres et la transcription.

Les sous-titres synchronisés sont cruciaux. Ils doivent être une reproduction fidèle du contenu audio, complets, et parfaitement alignés dans le temps pour faciliter la lecture et la compréhension. Ils sont essentiels non seulement pour les personnes malentendantes, mais aussi dans des environnements bruyants ou lorsque l’apprenant préfère lire.

La transcription textuelle va plus loin. Elle fournit une version écrite complète qui, idéalement, inclut aussi les descriptions des informations visuelles importantes. Cette version téléchargeable est un complément précieux, compatible avec divers outils d’assistance (synthèse vocale) utilisés par les apprenants. L’utilisation d’outils offrant un sous-titrage et une retranscription automatisée facilite grandement cette étape !

Pilier 3 : Intégrer des outils de vérification de l'accessibilité

L’engagement envers l’accessibilité ne peut reposer uniquement sur des lignes directrices générales. Il doit être soutenu par des outils concrets intégrés dans le processus de création.

De plus en plus de plateformes de création et diffusion vidéo proposent des fonctionnalités dédiées. Par exemple, un indicateur de contraste des couleurs est un outil simple, mais puissant. Il permet de repérer et d’ajuster immédiatement les combinaisons de couleurs (texte sur fond, éléments graphiques) qui ne respectent pas les normes d’accessibilité reconnues (comme le RGAA en France), garantissant ainsi une lisibilité optimale pour tous. Intégrer ces vérifications directement dans l’environnement de production permet aux concepteurs pédagogiques de gagner en efficacité tout en assurant l’inclusivité dès la première conception.

Pilier 4 : Placer les utilisateurs au cœur du processus d'évaluation

Mettre en place des mesures d’accessibilité est un excellent départ, mais leur efficacité doit être validée. La seule façon d’assurer que ces adaptations sont vraiment utiles est d’impliquer directement les utilisateurs concernés : les apprenants en situation de handicap.

Ces utilisateurs sont les experts de leur propre expérience. Ils sont les mieux placés pour identifier les points de friction, les barrières restantes, et pour orienter les améliorations futures. Les tests utilisateurs permettent de passer d’une approche théorique à une réalité pratique. Ils peuvent prendre différentes formes :

  • Entretiens individuels : pour recueillir des retours détaillés et personnels.
  • Groupes de discussion : pour faire émerger des besoins communs et des expériences partagées.
  • Sessions d’observation : pour analyser l’interaction réelle avec le contenu et identifier les difficultés non verbalisées.

L’objectif est d’alimenter un processus d’amélioration continue. L’accessibilité n’est pas un projet unique, c’est une culture qui doit s’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins changeants. Intégrer le retour d’expérience des utilisateurs transforme la conformité en véritable engagement pour l’inclusion durable.


Cet article touche déjà à sa fin, alors avant de me quitter, rappelez-vous d’une chose : en mettant en place ces différentes initiatives, vous ne faites pas que respecter des normes, vous créez des environnements d’apprentissage plus performants, plus ouverts et plus humains ! Cela devrait vous donner la force de vous lancer pour de bon 🙂


Article rédigé par Jeanne Aimerie, Head of Marketing chez UbiCast.

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